La rédaction du mag’ se sent une énergie à pousser la porte d’un dojo et enfiler un kimono. Et c’est Arthur Noël, jeune karatéka, qui prend la plume.
Catégorie(s) : Le mag'
« Je m’appelle Arthur, j’ai 20 ans. Je suis né à Metz et j’ai grandi à Saulny, petit village de la métropole de Metz. Ma scolarité s’est déroulée à l’école de Saulny, puis au collège Pierre Mendès France de Woippy, pour finir au lycée Anne de Méjanès à Metz.
À l’âge de 6 ans, je partageais beaucoup de moments liés au sport avec mon grand-père comme la course à pied ou le vélo. Lors d’une porte ouverte aux Arènes de Metz, il m’emmena à la découverte de plusieurs sports et c’est le karaté qui a tout de suite attiré mon attention.
J’ai très vite perçu la rigueur et la discipline ! Il faut dire qu’avec un grand-père ancien militaire de carrière, ça ne pouvait que « coller » avec ce qu’il m’avait déjà inculqué depuis tout petit…
C’est alors que nous avons commencé, mon grand-père et moi, le karaté au club de Metz en 2008. Treize ans plus tard, je suis membre de l’équipe de France kata, multiple médaillé départemental, régional, interrégional, national, et également sur des Open internationaux.
Je me souviens avoir vu mon premier championnat du monde à la télévision, c’était en 2012 à Bercy, j’avais tout juste 10 ans et j’avais dit à ma mère : « Un jour je serai là. » Elle m’a toujours beaucoup encouragé mais m’a surtout appris que, pour atteindre cet objectif, il allait falloir travailler dur et que rien n’arriverait par hasard.
La devise d'Arthur :
Fais de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité
Antoine De Saint-Exupéry
Si ce rêve de concourir sur la scène internationale avec les meilleurs karatékas m’est possible aujourd’hui, c’est dans un premier temps grâce au staff de l’équipe de France, qui a su me faire confiance et qui m’encourage à devenir toujours plus fort. Mais aussi grâce à mon travail avec mes entraîneurs et mes coachs, mes sacrifices et surtout à ma passion dévorante depuis toutes ces années.
Le karaté est un art, mais aussi une philosophie de vie qu’il faut savoir s’approprier pour en tirer les meilleurs bénéfices. Après un premier championnat du monde en 2019, et un championnat d’Europe en 2021 d’où je suis rentré sans médaille, mon principal objectif et d’aller décrocher les meilleurs résultats. L’expérience, le travail et la patience seront mes alliés pour la suite qui me conduiront au rêve ultime de tout athlète : la médaille d’or.
Mes semaines sont rythmées par un travail encadré par des professionnels comprenant : préparation physique et mentale, entretiens médicaux, kinésithérapie, entraînement karaté seul, en club, en coaching particulier et en collectif France, ce qui représente 20 heures par semaine.
La rigueur est de mise et un travail très profond techniquement nous est demandé pour approfondir la qualité de nos katas. Ce n’est pas toujours facile, mais je sais qu’il faut passer par tout cela pour progresser et devenir toujours plus fort. L’avantage, c’est qu’entre athlètes et même entre concurrents nous nous serrons les coudes et nous nous encourageons. L’ambiance entre nous est toujours très bonne. Nous formons l’équipe de France dans la souffrance des entraînements, les victoires mais aussi les défaites. Les valeurs de notre sport et notamment le respect et l’humilité sont bien présentes, et c’est très appréciable. Je suis heureux de tout ce que j’entreprends pour la réalisation de mon rêve. »
Dernière mise à jour : 05/05/2022