Tabac, alcool, drogues : NON aux addictions

L’Eurométropole et la Ville de Metz s’engagent dans la lutte contre l’usage des drogues et le trafic de stupéfiants en sensibilisant le grand public quant aux dangers encourus. Il s’agit en effet d’un problème majeur de santé publique.

Si la situation sur l’usage des drogues illicites est préoccupante, elle l’est aussi sur la consommation des drogues licites (tabac, alcool). Ces dernières constituent des causes importantes de mortalité, pouvant être empêchées. La montée en puissance de la consommation de protoxyde d’azote en bouteille chez les jeunes à des fins récréatives est également alarmante (voir ci-dessous).

Une large campagne de sensibilisation informe le grand public sur les risques encourus par l’usage des drogues, en proposant des actions de prévention en collaboration avec les partenaires du territoire.

• En collaborant avec les services de police et de justice pour faire appliquer la loi, notamment par le travail étroit entre ces autorités et les polices communales et intercommunales ;
• En agissant aussi en matière de prévention de la délinquance, par la participation à différents groupes de travail et d’échanges, notamment dans le cadre des Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) ;
• À travers le projet LIMIT’S (Limiter l’Implication des Mineurs dans le Trafic de Stupéfiants) : la Ville de Metz s’est particulièrement investie dans cette action financée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) dans le quartier de Metz Nord - La Patrotte. Comme les opérations Prox’aventure mises en place dans les quartiers prioritaires, la démarche LIMIT’S répond à certains enjeux de sécurité et de prévention, axes du Contrat de Ville métropolitain.
• En favorisant le développement des compétences psychosociales des enfants promu par l’Agence Régionale de Santé et traduit dans le Contrat local de santé (CLS) 2022-2026 de l’Eurométropole de Metz, au sein des crèches, des écoles, des centres de loisirs ou à la Maison des bébés.
• En permettant un accompagnement sanitaire et social des consommateurs : accompagnement direct par les travailleurs sociaux des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS), soutien des équipes mobiles qui agissent sur le territoire et, dans le cadre du Contrat local de santé, des structures d’accompagnement de consommateurs.

Le gaz hilarant est une substance consommée et expérimentée par de nombreux jeunes pour ses propriétés euphorisantes, dans un contexte festif mais aussi de manière individuelle. Stocké dans des cartouches pour siphon à chantilly ou des aérosols d’air sec, le protoxyde d’azote est transféré dans des ballons de baudruche afin d’être inhalé. Prisé des collégiens, lycéens et étudiants, Le protoxyde d’azote n’est pourtant pas sans risques. Le nombre de cas graves liés au mésusage ne cesse de croître depuis quelques années, notamment à Metz.

Le protoxyde d’azote est une substance addictive pouvant engendrer une dépendance avec des symptômes plus ou moins graves, que la consommation soit occasionnelle ou fréquente. Chutes, traumatismes, brûlures, asphyxie, paralysie, mais aussi isolement, dépendance : les usages détournés du protoxyde d’azote présentent des risques majeurs pour la santé.

Pour en savoir plus : www.parlons-proto.fr