Fin juin, les étudiants de l’École Supérieure d’Arts de Lorraine (ÉSAL) étaient à Peltre, où ils ont redonné vie à un mur de brique laitier.
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Devant le mur fringant de couleurs, le maire de Peltre est ravi. Il faut dire que, il y a encore quelques jours, l’arrière de ces garages communaux était un peu tristounet. Origine de la métamorphose ? Une collaboration avec l’ÉSAL, à qui Walter Kurtzmann, également conseiller délégué à l’Eurométropole de Metz, a eu l’idée de commander une fresque.
Le projet séduit d’emblée l’établissement artistique, toujours prêt à faire sortir ses étudiants de l’école. « L’art ne se fait pas uniquement dans les musées, mais au contact de la réalité », rappelle en outre Franck
Girard, professeur de dessin et référent du projet.
Le saviez-vous ?
Les travaux de préparation du mur ont été assurés par les employés municipaux de Peltre. Le fournisseur de peinture de la commune a également été mis à contribution.
Gaëtan Leclerc, responsable technique des ateliers de l’ÉSAL et toute l’équipe de l’établissement soulignent « la qualité de l’accueil de la commune. C’est très précieux ! »
Quelque chose de joyeux
Enthousiastes, les étudiants - huit filles et deux garçons - rassemblent leurs idées. « Nous ne voulions pas faire du figuratif. Garder le volume de la brique, changer des tags habituels et réaliser quelque chose de plus joyeux, qui ne vieillisse pas », explique Aurore Coturel.
Après une phase de recherches individuelles, le groupe se décide : « Chacun a composé une variation à partir du Pantone [nuancier] d’une douzaine de couleurs qu’une camarade avait fait », précise Cléa Gatellet. « Chaque cadre est une déclinaison de l’œuvre collective », ajoute monsieur le maire, à qui les étudiants avaient présenté une maquette du projet. « Différence et répétition », résume le professeur référent, qui est également musicien. Et d’évoquer le transformateur à proximité du mur, lui aussi métamorphosé. « L’idée du point noir est venue de tous, petit à petit », témoigne-t-il.
La réalisation n’étant pas encore signée, Walter Kurtzmann envisage de faire poser une plaque précisant le nom des auteurs. « C’est un travail original. Les premiers commentaires sur les réseaux sociaux sont enthousiastes. Et depuis le train, qui passe juste au-dessus, les voyageurs pourront repérer le mur coloré de Peltre ! », se réjouit-il.
Dernière mise à jour : 29/08/2022