La qualité de l’air implique directement notre niveau de confort et de santé. Elle peut être modifiée par trois types de polluants :
- Les polluants biologiques : allergènes (dont les pollens), virus, bactéries et moisissures ;
- Les polluants physiques : particules fines, classées selon leur taille (particules de diamètre inférieur à 10 micromètres et inférieur à 2,5 micromètres) ; et
- Les polluants chimiques : dioxyde d’azote (NO2), monoxyde carbone (CO), composés organiques volatils (COV), dioxyde de carbone (CO2), métaux, …
Trois niveaux de pathologie sont associés à une mauvaise qualité de l’air :
- Nuisances et gènes, générées par des polluants irritants, dont les cibles sont les muqueuses respiratoires et oculaires ;
- Pathologies environnementales liées à un environnement dégradé : pathologies infectieuses, allergies, intoxications – qui interviennent après une certaine latence ; et
- Maladies respiratoires et cardiovasculaires
En France, l’exposition à long terme à la pollution de l’air conduit aux impacts les plus importants sur la santé et la part des effets sanitaires attribuables aux épisodes de pollution demeure faible. Santé Publique France a estimé en 2020 grâce à une évaluation quantitative d’impact sur la santé (EQIS) sur des données 2016-2019 que les particules fines PM2,5 sont responsables de 40 000 décès prématurés par an et 7000 dues aux oxydes d’azote (NOx).
Dernière mise à jour le 23.03.2023