40e anniversaire du campus messin de Centralesupélec
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Enseignement supérieur
Publié le 20/11/2025
L’école d’ingénieurs Supélec, implantée à Metz en 1985 puis fusionnée avec Centrale Paris en 2015, soufflait ses quarante bougies le 9 octobre dernier. L’occasion de rappeler quelques-uns des points forts de l’établissement.
Dans le hall de l’établissement installé sur le Technopôle, des étudiants de 1re année accueillent les visiteurs. Issus des derniers concours d’entrée après leurs classes préparatoires, ils viennent de la région parisienne, de Toulouse ou encore de Strasbourg. Clément a choisi CentraleSupélec « notamment pour sa spécialité photonique », ces sciences de la lumière, dont un Institut est en développement au sein de l’école. L’élève ingénieur vise en outre « la photonique quantique, appliquée au domaine spatial ».
Claire et Quentin ont quant à eux choisi la voie par apprentissage, possibilité offerte par le campus messin qui permet aux futurs ingénieurs d’alterner entre cours et travail en entreprise. Claire est encore en phase de recherche, Quentin se trouve pour sa part impliqué dans « la digitalisation du site » d’un industriel mosellan.
Haut niveau technologique et diversités
Alors que les invités à la cérémonie d’anniversaire sont entraînés dans les joyeuses épreuves d’un escape game, Delphine Wolfersberger, directrice du site, répond aux questions des visiteurs. Enseignante-chercheuse en physique depuis 2000, la scientifique dirige depuis deux années la stratégie, la formation et la recherche sur le campus messin et s’implique dans la création de nouveaux cursus.
« Au socle commun d’ingénieur généraliste - management entrepreneurial, etc. - nous avons ajouté des spécialités en informatique et en physique pour former des ingénieurs de haut niveau technologique », expose-t-elle.
La grande école messine s’appuie pour cela sur ses deux laboratoires : LMOPS (Laboratoire matériaux optiques, photonique et systèmes) et LORIA (Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications), qui fonctionnent en partenariat avec l’Université de Lorraine.
CentraleSupélec accueille par ailleurs les élèves en 1re année du cursus d’ingénieur généraliste admis via la filière BCPST (Biologie, chimie, physique et sciences de la terre).
Questionnée sur la proportion de filles dans l’école, Delphine Wolfersberger regrette qu’elles ne représentent que 20 % des effectifs. « Nous visons 30 % à l’horizon 2030, énonce-t-elle. Nous avons un centre des diversités qui sensibilise tous les publics aux sciences à travers différents événements. »
Dernière mise à jour : 05/11/2025