Technologie de pointe à l'I2L
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Enseignement supérieur
Publié le 04/12/2025
Implanté sur le Technopôle à Metz, l’Institut en innovation logistique (I2L), qui avait accueilli ses premiers élèves en 2024/2025, entre dans sa pleine activité. L’école d’ingénieurs inaugurée cet automne répond à la demande de la filière du transport de marchandises, technologies de pointe au programme.
Avec une croissance importante en Grand Est ces 20 dernières années, le secteur de la logistique crée des emplois et a besoin de professionnels qualifiés, formés aux dernières innovations en la matière. Raison pour laquelle l’I2L a vu le jour.
Accrédité par la Commission des titres d’ingénieurs, l’établissement privé dirigé par Nidhal Rezg propose des formations de pointe en ingénierie logistique au niveau Bac+3 et Bac+5. Il est né de la collaboration entre des enseignants-chercheurs spécialisés en génie informatique et en logistique, et une quinzaine d’industriels locaux dans les domaines du transport, du stockage et de la production de biens, qui en sont les membres fondateurs. Parmi ceux-ci, Amazon, FM Logistic, Transalliance ou encore STEF.
Données numérique et IA
Sur le campus de 3 400 m², les étudiants s’approprient les dernières technologies permettant d’optimiser les opérations de la chaîne logistique. Les inventaires par exemple, que l’on peut automatiser à l’aide de drones ou de robots capables, grâce à leurs caméras embarquées, de scanner les codes-barres de marchandises entreposées sur près de 15 mètres de haut.
« Le secteur d’activité a commencé à utiliser des drones il y a 5 ou 6 ans, puis l’IA est arrivée 2 ou 3 ans après », explique Yan Dupeyré, professeur à l’I2L.
Le professionnel, qui cumule 30 années d’expérience de logisticien et d’enseignant, explique la valeur ajoutée de ces innovations. Cartographier les emplacements, réduire les écarts de stock entre la réalité et la théorie, connaître la disponibilité du produit en temps réel ou encore optimiser des tâches « en temps caché » (le robot travaillant la nuit, les employés disposent des données en arrivant le matin).
« Les machines ne remplacent pas les équipes sur place, mais leur permettent de se concentrer sur leur vrai métier : la préparation », souligne-t-il.
À l’I2L, les étudiants et élèves ingénieurs travaillent ainsi sur « de la simulation à partir de jumeaux numériques, utiles lorsque l’on gère 50 000 m² de stockage », précise encore l’enseignant. Les futurs managers seront en mesure, à terme, de concevoir ou d’améliorer des dispositifs « les plus fluides possibles et écoconçus » adaptés à chaque entreprise.
L’I2L peut accueillir près de 400 élèves et propose deux bachelors (bac + 3), un cycle d’ingénieur (bac + 5) et un Master of Business Administration (MBA). Un cursus international est proposé à travers un partenariat avec une université canadienne.
Les étudiants proviennent pour 30 % de l’international, 15 % du transfrontalier et 35 % de la région Lorraine.
Dernière mise à jour : 01/12/2025